mercredi 28 décembre 2011

Noël, le bilan

Avant d'attaquer la seconde fête de fin d'année, un bilan de cette fête de Noël s'impose.
Finalement, vu la tension des ces dernières semaines, ça s'est plutôt bien passé.

Nous étions pour le réveillon chez mon père, pour le dernier Noël dans cette maison, tous réunis, frères, soeurs, parents. Une famille éclatée sous le toit d'une maison qui, 10 ans plutôt, a connu la violence du divorce.
 Ma grand-mère paternelle avait fait le déplacement, depuis le décès de mon grand-père, elle vient systématiquement fêter Noël chez nous. Ma tante, la soeur de mon père, célibataire et sans enfant, était également présente.

Tout 3, nous sommes arrivés dans l'après-midi, je voulais que ma grand-mère profite de BBP. Je ne sais pas encore combien de temps elle pourra faire ce déplacement ni combien de temps encore elle sera là, alors je veux en profiter et créer des souvenirs à BBP.

Nous voulions respecter son rythme de sommeil et de repas, alors, comme à l'habitude, nous lui avons donné son biberon à 19h, et hop au lit vers 20h, après une multitude de câlins et quelques histoires.

Une fois posé dans le lit parapluie, à l'étage, ma mère arrive, accompagnée de ma soeur. Forcément, ça n'a pas manqué, nous avons eu le droit à un remontage de bretelles en guise de "Bonjour". Elle n'a pas apprécié que BBP soit déjà couché. Elle s'en est pris à PapaP, ton sec, yeux humides...chantage affectif une fois encore. Je choisis de m'éclipser un instant au garage, respirer un bon coup et rejoindre les autres. Hors de question qu'un scandale éclate ce soir.

Puis la soirée a avancé doucement. Je m'étais mise à coté de mon père, pas loin de ma grand-mère et de ma tante, à l'autre bout de table, ma mère. Avec mamie, 80 ans mais une forme olympique, nous avons bien bu, et bien mangé! BBP a été gâté, j'en suis malade!

A 2h du matin, lorsque tout le monde est parti, nous nous sommes retrouvés autour d'une tisane, papa, mamie, ma tante, PPP et moi, et j'ai pu parler de ma mère, décompresser un peu. Je ne sais pas si j'ai été entendu, mais après tout, le principal était d'extérioriser.

Le lendemain, nous avions décidé avec PPP de rester le midi tranquillement chez nous pour que BBP se repose. Il était prévu que nous passions l'après-midi chez sa tante, avec son père et ses autres frères et soeurs.
Cette proposition était bien trop simple, le père et les soeurs de PPP ont donc décidé de tout compliquer! Ils ne voulaient pas venir chez cette tante, fort gentille. Ils se sont donc fait un repas entre eux chez une des soeurs, tout en nous reprochant de vouloir aller chez la tante. Bref, encore des histoires!
Encore une fois BBP a été bien gâté, mais en vêtements! Du 18 mois! Juste ce qu'il nous fallait! C'est une soeur de PPP, gentille et qui elle ne fait pas d'histoire, qui les a aiguillés sur ce choix.

Un Noël pas du tout reposant, plein de tension, et pas du tout comme on se l'était imaginé. Mais on a limité la casse, c'est déjà ça!

Nous avons décidé l'année prochaine de passer le 24 et le 31 chez nous, juste nous 3, en ce concentrant sur notre famille.


mercredi 21 décembre 2011

De tout et rien

Bientôt Noël!
J'adore cette période de l'année comme je la redoute. Je n'aime pas le climat "d'après-fêtes", cette sensation de la chose passée. Alors bien avant le 24, je sombre dans une douce? mélancolie.

Mais cette mélancolie réapparait souvent.

Alors je me pose des questions. Serais-je l’héritière d'une lignée de femmes hystériques et dépressives? 
Je le redoute. Je ne veux tellement pas ressembler à ma mère!

Ou bien, c'est le stress. Le stress "familial". Savoir que comme d'habitude, dans la belle-famille, il va y avoir des engueulades, des mensonges, de l'hypocrisie.

Cela peut-être aussi l’inquiétude face aux cours que je dois donner à la rentrée. Comment réussir à avoir confiance en moi? Me dire que oui, j'en suis capable.

C'est peut-être les hormones?

Ou la solitude... Je ne vois personne. Sauf PapaPotam, BébéPotam et mon chat. Au moins quand j'emmène BBP à la crèche je peux discuter 5 minutes avec la cuisinière ou l'éducatrice.
Là comme je croule sous le travail, je reste, face à mon écran. N'ayant même pas le temps d'aller sur twitter, pas le temps de maintenir un semblant de vie sociale.

En même, c'est moi qui ai voulu faire cette thèse. Je pouvais aller bosser. Je savais ce qui m'attendais après-tout.



Je me sens fragile. Frêle. Surtout quand on connait mon physique de camionneur, ça fait sourire.
Je veux juste rester sous la couette encore un peu, avec PPP et BBP, et fuir encore un peu les responsabilités, les ennuis, le stress, les autres... Et me plaindre encore que je me sens seule...

dimanche 4 décembre 2011

Mon mec

PapaPotam et moi, ça va faire 6 ans qu'on est ensembles.

De copains de fac on est passé à amoureux fous.

Ce qui m'a séduit à l'époque, c'est sa froideur et son coté hautain. Si si je vous jure.
Mais au fil du temps, je me suis rendue compte que ce n'était qu'une façade. Il cache sa grande timidité et son total manque de confiance en lui par des airs supérieurs.

Bon, comme je l'aime, je me suis habituée à vivre avec sa grande sensibilité et ses émotions à fleur de peau.

Mais voilà. Des fois, j'en ai marre!

Marre de le voir totalement abattu face aux répondes négatives des employeurs.

Marre de voir qu'il ne se bat pas pour trouver un job.

Marre qu'il ne croit pas en son potentiel.

Marre de vivre avec un géant d'1m80 aussi fragile qu'une brindille.

Merde quoi! Il sait que j'aime pas les gens qui se laissent vivre! J'aime qu'on se batte quand on veut vraiment quelque chose!

C'est méchant, mais à force, l'admiration que je lui porte s'envole et est remplacée par l'impression de vivre avec un looser...

Tout ce que j'attends, c'est qu'il trouve un boulot, qu'il retrouve confiance en lui et un peu d'apaisement...



vendredi 2 décembre 2011

Simplet c'est moi!

Mon père est venu manger ce midi avec nous.
Arrive le moment où l'on dit oh combien nous sommes fiers des prouesses de BébéPotam.

Et là mon père se rappelle à quel point mon grand frère était intelligent petit. Quel surdoué!

Papa : "Oui ton frère, qu'est-ce qu'il est intelligent! Dommage qu'il se soit sabordé parce qu'il aurait pu aller loin dans les études! Quel gâchis pour un surdoué! "

Moi : "Heu... Tu sais qu'à force de tenir ce discours moi je culpabilise, je me dis que je lui ai piqué la place, que c'est lui qui aurait du faire des études, pas moi. Parce que moi je ne suis pas surdouée. "

Papa : "Oui! Toi c'est pas pareil, tu as toujours eu plus de mal! Tu étais... comment dire... plus lente. Mais bon, c'est vrai, tu as bossé dur pour rattraper ton retard! "



OK... Tu te fais chier à faire des études, à faire une thèse pour te faire entendre que t'es à moitié tebé...



Appelez-moi Simplet!

lundi 28 novembre 2011

Le déni

Avec E*, on se connait depuis le primaire.
Des fois on se perd de vue, mais on est jamais très loin l'une de l'autre.

E* a mon âge et déjà deux adorables petites filles, deux bébés surprises. Deux césariennes aussi. Elle avait dit que deux c'était bien, et qu'elle s'arrêterait là. Pas l'envie ni la force de vivre une troisième césarienne.
Et puis financièrement, deux enfants c'est déjà assez lourd à gérer. Non, ce sera deux enfants et puis c'est tout.

Et E* a commencé à avoir mal au ventre. Le médecin lui prescrit une prise de sang. Début de grossesse. Elle ne peut pas le garder même si dans son coeur ce bébé a sa place. Avec son compagnon, ils décident de prendre rdv pour une IVG.

Avant l'intervention, elle se rend à une échographie de datation pour évaluer l'âge de l'embryon.

Et là, c'est le choc.

Ce n'est pas un embryon qui apparaît sur l'écran, mais un foetus, avec les bras, les jambes, et même la zigounette. Cela fait 6 mois qu'il s'est installé dans le ventre de sa maman. En cachette. Ventre plat, règles, rien ne laisser présager une grossesse.

Mais dans 3 mois, ce petit garçon viendra au monde, rencontrera sa maman et son papa ainsi que ses deux grandes sœurs. Il sera aimé c'est certain, mais là, c'est l'angoisse.

Ils doivent changer de voiture, lui trouver des vêtements, un lit, courir dans les administrations, tout gérer, avec un seul salaire...

Je vais l'aider autant que je peux, lui prêter des vêtements, le couffin de BBP, j'ai lancé un appel aux dons de vêtements auquel pleins de gens ont répondu. Elle n'a que 3 mois pour vivre sa grossesse, autant qu'elle soit le moins entravée possible par le coté matériel de la chose.

E*, je l'admire. Face à cette épreuve car oui s'en est une, elle garde la tête droite. Bien sur, les larmes lui montent aux yeux lorsqu'elle se demande comment ils vont faire. Mais ce bébé, elle ne lui en veut pas, elle l'accepte, et l'aime tellement déjà!

jeudi 17 novembre 2011

Ma mère

J'ai passé mes nefs sur twitter. Là, j'ai besoin de poser des mots sur la souffrance qu'elle m'inflige, encore, et encore.

Petite, j'avais déjà remarqué que ma mère ne me traitait pas comme mes autres frères et soeur. Je ne vais pas me la jouer cosette hein, mais j'avais déjà quelques obligations et responsabilité qu'eux n'avaient pas. Je devait souvent rester aurpsè d'elle quand mes frères et ma soeur allaient jouer. Et puis je devais la seconder dans les tâches ménagères quotidienne, éplucher les légumes, mettre la table; porter le panier de linge pendant qu'elle l'étend (ben oui se baisser ça fatigue), faire la poussière... Rien de choquand en soi, c'est normal d'ader ses parents. Mais moi seule aidait. Pourquoi?

Aujourd'hui, après des années à se déchirer et à se rapprocher, ma mère continue d'avoir un rapport particulier avec moi. Je crois qu'elle se projette en moi, voudrait se voir en moi, pouvoir me contrôler comme sa mère la contrôle.

Elle me fait, encore et toujours, du chantage affectif. Il y a quelques années, c'était des TS. Là, elle se bourre la gueule en direct sur facebook. Et j'ai peur que ce soir, elle passe à l'acte. Une fois encore. J'ai tant de chose à lui dire, mais je n'y arrive pas. J'ai peur qu'elle mette fin à ses jours, et que ce soit encore de ma faute. Avec elle, tout est de ma faute. La dernière en date, sa solitude. Elle me repproche de la laisser seule. Mais, elle a d'autres enfants. Et j'ai ma famille. Je ne suis plus son jouet. Elle ne peut plus me manipuler comme elle en a envie. Je ne suis pas son double. Je ne suis pas ELLE. Je dois me préserver. Penser enfin à moi. C'est un risque que je prend en ne répondant pas à ses "appels". Mais j'ai trop donné. Je suis fatiguée. Je n'ai pas  à assumer ses erreurs passées et futures. Je ne suis pas ELLE. Mon fils n'est pas le sien, il a d'autres grands-parents. Elle ne peut pas me garder sous son influence. Je ne suis pas ELLE.  Je ne suis pas ELLE. Je ne suis pas ELLE. Je ne suis pas ELLE...

dimanche 18 septembre 2011

5 mois!

BébéPotam a 5 mois aujourd'hui! Déjà! On m'avais prévenu que ça passait vite, et c'est vrai!
Quand je me dis qu'il y a peu, on me le mettait sur le ventre en me félicitant...

Pour fêter ça, il a percé sa deuxième dent!!! J'espère que l'on va avoir un petit moment de répits maintenant.

Le docteur vu vendredi pour la visite nous a dit que l'on pouvait lui donner 2 cuillères de compotes de pommes après le biberon du goûter. Mais vu les gargouillis dans son petit bidon et le caca explosif qui suit l'ingestion de la compote, on va attendre un peu. Il a envie de passer à autre chose mais son estomac ne suit pas. En même temps, il n'a que 5 mois. J'ai essayé de lui donner de gros morceaux de légumes, il adore mais s’énerve et se sent frustré de ne pas pouvoir manger!

Aussi, il a décidé d'arrêter de prendre le sein. J'ai plusieurs fois essayé de lui reproposer, mais il détourne la tête. C'est son choix, je le respecte, mais me rend compte que cela coïncide avec les débuts à la crèche. Nous ne sommes plus dans la fusion des premiers mois, il prend conscience de son monde, qu'il ne se résume pas qu'à sa maman, découvre d'autres bruits, d'autres odeurs...

A la crèche, il s'amuse des bêtises des "grands", s'endort facilement avec les éducateurs, et passe du temps à babiller avec les 3 autres bébés. Je découvre mon fils autrement, c'est amusant et à la fois effrayant. C'est un pas vers l'autonomie, il a de moins en moins besoin de moi.

Bébé grandit. Et c'est bien ainsi. 

lundi 5 septembre 2011

Twitter (ou la limite du virtuel)

J'ai mis longtemps avant de m'inscrire sur facebook, encore plus longtemps à twitter et encore plus à blogger.
Alors quand je me suis inscrite sur twitter après la naissance de BébéPotam, autant dire que j'ai été surprise de voir à quel point il est facile de se faire des amitiés. Et pour une jeune mère esseulée et épuisée, se sentir entourée et soutenue, ça compte!

Je vous confie ce que j'ai sur le coeur, nous échangeons sur tel ou tel sujet, on se pose des questions sur l'éducation et le maternage de nos bambins... Je trouve ça extra et je suis pressée de vous rencontrer IRL à la Panamtouz.

Oui, mais...

Twitter a ses limites.

On s'aide. Mais de loin.

En ce moment, une amie twitteuse a besoin de nous. Nous sommes là, par écrans interposés.

J'aimerai pourtant être près de toi, te rassurer, te dire que tout va bien.


Et te faire rire.


Attendre à coté de toi, sans rien dire, mais juste être là, pour toi Cécilie, et pour ta fille.

mercredi 31 août 2011

BébéPotam fait ses dents, épisode 1

Voilà, je crois qu'elles arrivent. Elles? Les dents!

Depuis dimanche soir BébéPotam est un peu grognon, fait un tout petit peu de fièvre, a les fesses rouges et les fesses molles.

Lui qui dormait enfin la nuit et faisait de bonnes siestes, il se réveille maintenant en pleurant de douleurs. Il veut mordre, réclame le sein (oui j'ai encore 3 gouttes de lait à lui donner), veut les bras mais sans être bercé.

Alors pour lui faire oublier qu'il a mal, on fait les clowns! PapaPotam fait la danseuse étoile, moi des voix de gros monstres, on joue avec les marionnettes, surtout avec le gros méchant Loup de chez Moulin Roti. Il adore aussi se mettre debout quand il est assis sur nos genoux, ça le fait éclater de rire. Sinon le coller devant un miroir ça marche pas mal.

Mais notre petit chéri a besoin de se soulager en mordillant. Il a une technique très au point, saisir un bout de bavoir, le mettre par dessus son pouce et hop tout ça dans la bouche!  Du coup, on récupère les bavoirs soit trempés de bave, soit de sang, ou les deux! On est à plus de 6 bavoirs par jours, heureusement qu'on en a un petit paquet! 

Pour l'aider, je lui masse les gencives avec de l'huile Néobulle premières dents et un gel frais. Un peu de doliprane aussi.

Quand on commence à se lasser, un petit tour en écharpe est c'est reparti.

Par contre, le soir, quand la fatigue se fait sentir, les choses se compliquent. BébéPotam n'a alors envie que d'une seule chose, qu'on le laisse seul dans la chambre, dans son lit.




lundi 29 août 2011

Mauvaise nouvelle du soir, bonsoir!

Ma mère vient de m'appeler, là, tout de suite.
Elle sort de chez le chirurgien. La nouvelle tombe, ma mère  son aval pour se faire opérer.

Cela fait deux années qu'elle souffre d'une double hernie lombaire et d'un tassement de vertèbres. Cela se traduit par des douleurs persistantes et une sciatique récurrente. Les médicaments n'agissent plus, pas même ceux contenants de l'opium (sic!).

Le chirurgien lui propose donc de l'opérer pour soulager un peu ses douleurs, pas les supprimer totalement, c'est impossible, mais au moins les diminuer. Ils ont parlé plaques de fer et je ne sais plus quoi encore.
L'opération est risquée (risque de paralysie...) mais si elle ne fait rien, quels sont les risques au long terme?

Si elle se fait opérer, c'est une semaine d'hospitalisation et minimum 5 mois d'arrêt. Elle devra aussi changer de façon de travailler. Elle qui travaille dans la petite enfance, souvent accroupie, à porter les bébés, cela ne va pas être évident.

Elle a jusque vendredi matin pour prendre sa décision. Je pense qu'elle l'a déjà fait.

Si elle dit oui, elle passe entre les mains du chirurgien la semaine prochaine...


samedi 27 août 2011

Le baptême de BébéPotam

Dimanche dernier, le 21 août, mon fils, la lumière de ma vie a été baptisé.
Cela me tenait à coeur, moi, catholique pratiquante. Nous avons fait le choix, avec PapaPotam, d'élever nos enfants dans la Foi chrétienne bien qu'il soit profondément athée.

Ce jour là, nous étions entourés de nos deux familles, qui pour la mienne ont fait les 800 km qui nous séparent.

J'étais très émue, les larmes constamment aux bords des yeux.

Nous avons choisi pour marraine ma sœur avec laquelle je suis très proche. Dans l'avenir, on aimerai bien vivre avec des maisons collées alors c'est dire.
Le parrain est le plus jeune des oncles de PapaPotam avec qui ils n'ont que 10 ans d'écart, son "presque frère" comme il l'appelle.

La cérémonie s'est déroulée à merveille. BébéPotam a été un amour et cerise sur le gâteau, le prêtre est une ancienne connaissance. Il m'a connu gamine quand j'étais enfant de choeur et là, il baptisait mon fils!

Ma Maman de coeur était présente elle aussi accompagnée de son mari, mon Papa de cœur donc, et de 3 de leurs petits-enfants.
Cela n'a pas été facile de faire accepter sa présence à ma mère, qui est persuadée qu'elle lui prend sa place... Elle ne comprend pas le lien si fort qui nous unie moi et ma Maman de coeur.

                                                                  (Mon fils ma bataille dans mes bras)

Après la cérémonie, nous nous sommes réunis chez ma mère pour un buffet froid.
L'ambiance était bonne, les gens heureux d'être réunis autour et pour BébéPotam.

Ma mère avait commandé une magnifique pièce montée où trônait une photo de BébéPotam coulée dans du caramel.

Vraiment, nous avons passé une très belle journée!!

                            (Bon il manque du monde là. Tu vois les chaussures noires à nœuds? Ben c'est moi ! ^^)

vendredi 26 août 2011

Je ne suis pas le genre de fille...

... que l'on n'ose même pas demander en tant qu'ami sur facebook, tellement populaire qu'elle a du m'oublier depuis longtemps.

... qu'un rien n'habille. Moi je passe des heures à essayer de m'habiller, pas facile avec une obésité modérée.

... qui respire la beauté et la gentillesse. Comment elle fait elle? Elle qui est toujours belle même sans maquillage? C'est quoi ce teint pur et ces yeux brillants d'intelligence?

... a qui tout réussi. Ok j'ai fais des études, mais j'ai pas de boulot. Et mon mec non plus tiens. On survit dans notre HLM moisi avec notre fils qui lui, n'a pas choisit cette vie là!

C'est fou comme un vieux souvenir de collège peut, en moins de 2, nous faire sombrer au fond du trou...


dimanche 14 août 2011

Les vacances chez mon beau-père 1

Mardi de la semaine dernière, nous sommes parti en vacances, chez mon beau-père, à la mer.
Il habite à une centaine de kilomètres de chez nous, dans un petit appartement, pas trop éloigné de la plage.

Il a acheté cet appartement il y a un an, à la suite de la vente de la maison de sa mère, pour cause de divorce avec ma belle-mère. Il l'a choisi le plus petit possible, et surtout, le moins cher possible!!!
L'appartement aurait pu être sympa si, il n'y avait pas des tapis accrochés à tous les murs, plus des sabres, des couteaux... D'immenses bibliothèque sur le point de s'écrouler prennent tout l'espace restant. En plus il y a deux connards de chiens qui puent.

Mon beau-père a choisi la chambre la plus au calme et la plus grande. L'autre est en fait un bureau, et non pas une chambre comme il l'a présenté à sa plus jeune fille qui a vécu 9 mois avec lui dans cet appartement. Le bureau, donc, donne directement sur le salon, et est très mal insonorisé.

C'est pourtant là que dormiront ma belle-soeur et mon fils. Nous au milieu du salon, asphyxiés par l'odeur immonde des chiens, et gênés toute la nuit par le bruit de leurs griffes sur le parquet.

Arrivés mardi midi, nous sommes invités à déjeuner chez la copine de B-P. Je trouve ça un peu glauque, le divorce n'étant pas prononcé entre B-P et B-M...

Je ne l’apprécie pas, elle est chiante et inintéressante au possible. Vieille fille sans enfants elle passe son temps à s'extasier sur BébéPotam ce qui a le don de nous exaspérés PapaPotam et moi.
Après nous avoir servi une salade pas lavée et une coquille st-jacques, il est l'heure d'apprendre pour moi que ma B-M me traite de grognasse... J'ai adoré cette matinée...

B-P est resté chez son amie. Comme on le prévoyait, il ne fait aucun effort sur l'accueil. Le frigo est vide, quoiqu'une brique de lait traine encore, mais ouverte depuis 3 mois. Le ménage n'est ni fait, ni à faire, de la poussière partout, des poils de chiens parterre...

Nous passons donc l'après-midi, belle-soeur, PapaPotam, BébéPotam et moi entre nous. Une petite promenade, et une petite sieste plus tard, il est l'heure de se mettre en route pour aller diner chez la plus jeune des soeurs de PapaPotam. Il faut monter le cosi+le chassis de la poussette+le lit nomade sur 3 étages, on arrive en nage... L'hôte nous reçoit à merveille, on s'amuse de son jeune chat. On parle, on rit, quand B-P vient gâcher notre soirée!!!
Il était prévu qu'on l'appelle quand nous aurions fini pour qu'il nous ramène en voiture. Mais à 22h à peine, monsieur débarque. On avait pas fini de manger et le voilà à faire semblant de bailler pour nous presser!!! Ce mec est juste trop horrible...

On rentre sans même prendre le temps de remercier jeune belle-soeur. On recouche Bébé-Potam, et on a plus qu'à attendre que B-P sorte de la salle de bain. Pour une fois qu'il prend une douche!!! Il doit être le premier le soir et le premier le matin à avoir accès à la salle de bain. Sinon c'est des remarques et des tambourinages à la porte...

Il est enfin temps pour nous d'essayer de dormir...

dimanche 7 août 2011

J'aime, j'aime pas

J'ai été taguée par Cécilie pour révéler 3 choses que j'aime chez moi, et 3 que je n'aime pas.

J'ai plus de "j'aime pas" qui me viennent à l'esprit mais commençons.

J'aime ma volonté. La vie m'a appris que quand on veut quelque chose, il ne faut se donner les moyens de réussir. Je n'ai pas eu une adolescence facile et mon entrée dans la vie de jeune adulte ne s'est pas fait sans difficultés à cause de soucis familiaux. Mais, j'avais décidé que non, je ne m’effondrerai pas, j'avais une vie à vivre. Je me suis battu et je suis fière d'être ce que je suis aujourd'hui.

J'aime ma famille. Mon père, ma mère, mes deux frères, et ma soeur adorée. Pourtant tout n'a pas été rose. Mais qu'est-ce que je les aime! J'ai besoin de les voir, de les toucher, de les regarder juste comme ça. Je ne peux pas vivre sans eux. J'aime et j'adore l'homme de ma vie, et mon fils, mon tout petit, mon coeur, ma raison de vivre.

J'aime ma foi. Mais je ne vais pas vous embêter avec ça, c'est tellement personnel.

Je n'aime pas ma fragilité. Je suis trop sensible et mal armée pour subir la violence et la méchanceté. Je ne peux pas, je ne suis pas blindée. Je suis un château de cartes prêt à s'écrouler à chaque instant.

Je n'aime pas mon caractère. Je suis exigeante, chiante et tout et tout. Mais depuis que je suis avec PapaPotam, j'ai fais d'énormes progrès!

Je n'aime pas mon manque de libido actuel! J'aurai pu mettre que je n'aime pas mon corps mais ce n'est pas vrai. Je ne l'aime pas dans l'état actuel, il est en transition. Et après tout c'est bien grâce à lui que mon fils est là, alors je lui fiche un peu la paix.

samedi 6 août 2011

Cécilie

Cécilie,

aujourd'hui, c'est un grand jour pour toi, c'est le jour de ton mariage, jour où tu vas dire "Oui" au père de ta fille.

Entre nous, tout à commencé grâce à facebook. Une copine avait mis en lien l'article de ton blog où tu parles de la non reconduction de ton contrat "à cause" de ta grossesse.

Je t'ai lu une fois. Puis je suis revenue, jour après jour. J'ai suivi avec attention l'évolution de ta grossesse (nos enfants ont 1 mois d'écart), avec tes joies, mais aussi tes interrogations.

Puis la naissance de Jeanne et la souffrance du RGO.

Et là c'est ton mariage que tu nous donnes à suivre grâce à twitter.

J'ai été très émue en te découvrant allaiter ta fille en robe de mariée. Cette photo je l'attendais avec tellement d'impatience!
Moi qui avait dit que jamais je ne me marierai en robe blanche, tu me fais douter!

J'espère qu'aucune "ombre" ne viendra ternir cette magnifique journée, si tu vois de quoi je parle...



                                           Mademoiselle Madame, je t'embrasse fort!

dimanche 31 juillet 2011

C'est l'amour à la plage, ahou ahou!

Mardi, on file à la mer!

Nous allons passer quelques jours de vacances chez la papa de PapaPotam qui habite au bord de la mer.


Je ne sais pas si j'irai me baigner moi qui adore ça, je ne suis pas très à l'aise avec ses 20 kilos de trop qui me gâchent, en ce moment, un peu la vie!

Mon beau-père a deux cons de clébards qui puent, j'appréhende un peu comment ça va se passer avec BébéPotam! Mon beau-père n'a pas un grand appartement, juste 2 chambre et un salon/salle à manger/cuisine américaine. Autant dire qu'on a les chiens toujours dans les pattes.

On sait déjà qu'on ne pourra pas laisser BébéPotam jouer tranquillement au salon. On ne va pas non plus le laisser jouer tout seul dans une chambre porte fermée. Niveau organisation, ça ne me plaît pas du tout du tout!

En arrivant, ma belle-soeur (la dépressive, en même temps la plus petite aussi est sous A-D...) et moi allons nous farcir le ménage. Aspi, serpillière et surtout un grand coup de propre dans la salle de bain!

Mon beau-père ne cuisine pas. Va falloir se taper aussi la bouffe et la vaisselle. En fait, on ne va pas vraiment s'y reposer...

On ne sait pas non plus comment on va s'organiser dans la répartition des chambres. B-P a la sienne, bien à l'écart. Il reste une chambre qui donne sur le salon.

Ou, B-S dort dans la chambre avec BébéPotam. Tout en sachant qu'il ne fait pas ses nuits et qu'elle n'aime pas les bébés. Nous dans le salon, dans le convertible, avec les chiens qui puent le caca, passent leur temps à bouger, avec le bruit de leurs griffes sur le parquet et l'horloge d'un autre temps qui vient rythmer nos insomnies avec ses clic-clac.

Ou, on met le convertible dans la chambre, et le petit matelas au salon. Comme ça on dort avec notre fils et surtout sans les chiens!!! Parce que le B-P, pas fou, refuse de dormir avec ses clebs!!!

Avec ça on ne sait pas si B-P ne va pas nous "lâcher". A savoir partit le matin retrouver sa meuf pour ne revenir que le soir. Vu la contrainte que c'est de venir chez lui, s'il n'est pas là, je ne vois pas bien l’intérêt d'aller chez lui! Le seul intérêt à mes yeux étant la mer!!!

Autre truc "hilarant" j'adore ma belle-famille <3, ma connasse(dédicace à Carolacheche) belle-mère sera elle aussi au même endroit que nous pour les vacances, mais ne veux pas qu'on le sache! Elle ne veut pas nous voir!!!

De bonnes vacances en perspective!



Ps : On a trouvé notre rythme de croisière niveau bib/allaitement avec BébéPotam. Je lui donne le sein quand j'en ai envie et lui aussi. Je suis heureuse de voir que j'ai encore du lait à lui offrir même si ce n'est pas suffisant pour le nourrir exclusivement. D'ailleurs il a beaucoup moins mal au ventre dans la journée quand il a eu plusieurs tétées! Le lait maternisé, c'est pas cool pour son petit bidou! 

mercredi 27 juillet 2011

Ici, rien de nouveau

Comme le titre le prédit, je n'ai pas grand chose de neuf à raconter en ce moment.

Bébé Potam est passé au biberon. Mais on se garde des tétés plaisirs quand on a en envie.

J'ai décidé sérieusement de perdre du poids. Je n'en peux plus de ce corps que je ne reconnais pas. Je me sens moche et flasque.

PapaPotam n'a toujours pas de travail. Cela fera 2 an de chômage en septembre.

Maintenant BébéPotam rigole aux éclats.

Il fait même des bulles avec sa bouche.

ChatPotam est stressé je crois. Elle perd d'énormes touffes de poils. A moins que ce soit ses poils d'hiver qui tombent.

Mon dossier d'inscription en doctorat n'est toujours pas prêt.

BébéPotam a une place dans une crèche parentale 3 jours par semaine.

Je ne me sens pas très en forme. J'ai besoin de voir du monde, d'être dépaysée. Malheureusement les amis se font rares depuis la naissance de BébéPotam. La blogosphère est au ralenti.

Ma mère prépare activement le baptême de BébéPotam. Moi j'ai rien à faire, ça m'arrange.

Voilà. Rien de passionnant. J'avais prévenu.

vendredi 22 juillet 2011

Booster ma lactation

Voilà, j'ai vu ma sage-femme aujourd'hui pour ma consultation en allaitement.
Je lui ai dit que j'étais déçue de ne plus le nourrir convenablement, moi qui avait prévu un allaitement long, au moins jusqu'à ses 1 ans.

Mais elle a dit que peut-être, on pouvait relancer la machine. Cela peut ne pas marcher, au moins j'aurai essayé.

Je suis donc sous motilium, à prendre 4 fois par jour. 
Plus porter des coquilles recueil-lait entre chaque tétés.
Tirer le lait au sein auquel il ne boit pas pendant la tété et lui donner au biberon dans la foulée.
Et bien sur, le nourrir à la demande!

J'espère que cela fonctionnera, je vais tout faire pour!

Et je remercie amoureusement PapaPotam de me soutenir dans cette épreuve. La sage-femme nous a prévenu, les premiers jours vont être rudes!

Pour le coup on annule les vacances prévues chez mon beau-père (à la mer en plus). Je me vois mal vivre 1 semaine le sein, enfin les seins à l'air chez lui...

Histoire à suivre!

jeudi 21 juillet 2011

La source se tarit.

Voilà, ce que je craignais se confirme, j'ai bien de moins en moins de lait pour nourrir BébéPotam.

Ses cris incessants n'étaient pas du aux coliques comme on le croyait mais bien à la faim.


J'ai affamé mon bébé.


C'est avant-hier, au rendez-vous du 3ème mois que le couperet est tombé. Seulement 80g en 1 mois. Coup de poignard dans le coeur. Mon lait ne lui suffit plus.

J'ai tout essayé, tisanes d'allaitement, homéopathie, "coup de pouce allaitement", rien n'y fait. Mon corps ne suit plus.

J'ai donc commencé à lui faire de gros compléments de lait maternisé après les tétés. Je tiens à ce que ce soit moi qui le nourrisse, pas PapaPotam. Je n'ai pas encore fais le deuil de la "mère nourricière" que j'étais.

Depuis, il ne pleure plus. Fait la sieste plusieurs fois par jour, de grandes siestes de 2h parfois. Ne se réveille plus qu'une fois la nuit. Ne se tord pas de douleur lors des cacas.

Le complément de lait a changé sa vie, et la notre. Notre fils est un trésor. Du bonheur à l'état pur. Il nous immonde d'amour par ses sourires et ses rires.
Finalement je me dis que peut-être, ce complément, ce n'est pas une mauvaise chose.

Je vois ma sage-femme demain pour une consultation en lactation. Je vais voir avec elle si c'est vraiment fini. Comme ça je pourrai me dire que j'ai tout tenté, mais que mon corps a dit stop. Que je n'ai rien à regretter...


dimanche 17 juillet 2011

WTF #1

Ayé, on a vécu la nuit la plus pourrie depuis la naissance de BébéPotam.

Nous qui pensions que le pire était derrière nous, Que nenni!!!

Cela faisait déjà quelques semaines nuits que ça n'allait plus très bien. BébéPotam n'a jamais fait ses nuits mais pouvait ne se réveiller qu'une seule fois vers 4h. C'était plutôt confortable, nous avions tout les 3 pris notre rythme.

Mais là, c'est du grand n'importe quoi! Il se réveille en hurlant, toutes les 3 heures quand on a de la chance, mais c'est plus souvent toutes les heures.

Les coliques ont repris après une bonne accalmie. Mais pourquuuoi???

Il a 3 mois demain. "On" m'a toujours dit que ça se calmait à 3 mois. Ici ça empire. On ne comprend plus rien. Je lui donne un peu de polysilane pour l'apaiser. Mais la grande difficulté est de ne pas lui donner le sein lors des crises.
Alors nous pleurons tout les deux, sous le regard désemparé de PapaPotam.

Hier soir, nous nous sommes couché après avoir partagé amoureusement un paquet de chips devant le dvd de Mean Street. Impossible de fermer l’œil, enfin nos yeux. On sentait qu'il allait se réveiller. Et ça n'a pas manqué! Pour le coup ça faisait 3heures qu'il n'avait pas mangé, alors hop, une petite tétée et on le recouche. Il a dormi 20 minutes et s'est réveillé, en pleurant évidemment...

Il pleure, il pleure, et 3heures se passent encore. Je lui redonne le sein, PapaPotam lui donne un petit complément, car trop fatiguée, je ne sais pas si il a assez bu.  PapaPotam le berce une bonne demi-heure et enfin, oui enfin il s'endort!!

Il est 4h30 quand on le pose dans son lit. On arrive tant bien que mal à s'endormir à notre tour.

8h30 : Monsieur BébéPotam se réveille, la journée va être longue...




                                                    (moi aussi je veux que mon bébé dorme aussi paisiblement)

vendredi 8 juillet 2011

Coup de gueule #1

Voilà.

J'en ai marre.

Là je sature.

Ras-le-bol d'être exclus de certaines sorties familiales sous prétexte que bébé est trop petit.

C'est sur que partir à 9h de chez soi, faire 1h de ter pour aller à la plage, n'y mettre même pas les pieds, se balader 10h consécutives en plein soleil, se poser (enfin) pour manger une glace, se retaper 1h de ter pour rentrer chez soi à 20h, oui c'est BEAUCOUP TROP pour un bébé de 2 mois 1/2 !!!

Pourtant, il y avait moyen de s'arranger pour qu'on passe TOUS ENSEMBLE une bonne journée.
Partir plus tard, pic-nique et sieste dans un parc à l'ombre, petite glace et promenade au bord de l'eau avant de rentrer chez soi à une heure raisonnable.

Mais non, c'est trop demander.

Surtout qu'il faut se plier aux exigences de l'Archiduchesse, la sœur aînée de PapaPotam.
Oui vous l'avez deviné, je parle bien de ma belle-famille là.

Cette journée à laquelle nous n'avons pas été conviés a été organisée par Belle-maman histoire que ses enfants se changent les idées (sauf PapaPotam).

Trois filles. Toutes les trois célibataires donc apparemment prioritaire pour se faire offrir des sorties, des virées fringues et des restos.

Ben ouais c'est trop la plaie d'être célibataire visiblement.

A coté de ça moi je fais ce que je peux pour soutenir PapaPotam moralement. Cela fait 1 an 1/2 qu'il est en recherche d'emploi. Autant dire que niveau confiance en soi c'est le bad trip.

Mais comme lui, il est en couple et qu'en plus il a un enfant, il n'a pas besoin de se changer les idées! Il est top moumoutte épanoui avec pas de taff, un bébé qui occupe chaque seconde de la journée, et une nana sous influence hormonale (oui c'est moi).

Et moi là dedans?

Moi qui porte à bout de bras PapaPotam.

Moi qui doit m'occuper de l’Archiduchesse au plus haut de sa crise de dépression (avec des épisodes suicidaires en plus). Ben ouais dans leur famille ils se voient pour trainer comme ça mais dès qu'il y a quelque chose de sérieux il n'y a plus personne. Et ça retombe sur moi. Et ce n'est pas la première fois.

On pense quand à moi???

C'est fou le peu d'attention que peut recevoir une jeune mère.
Les gens ne doivent pas se rendre compte de notre isolement, de notre fatigue, ect... Ma belle-mère a du oublier c'est surement ça.

Voilà, tout est dit. Ou presque.

Le bureau des pleurs est fermé. Mais jusqu'à quand?

lundi 4 juillet 2011

En bretagne, il fait beau. Mais il fait triste aussi...

Hier nous étions invités PapaPotam, BébéPotam et moi à un goûter d'adieu d'enfants que je gardais.

B. la maman est martiniquaise et a quitté les Antilles il y a de cela plusieurs années. Avec son mari L. ils nourrissaient depuis plusieurs années le projet de partir 1an voir 2 ans en Martinique. Voilà qui est chose faite, l'appartement est loué, ils embarquent avec les enfants dans une dizaine de jours.



J'ai commencé à garder Z., l'aîné quand il devait avoir un an. C'était du baby-sitting ponctuel, quelques soirées par-ci par là. Quand sa petite soeur L. est rentrée à la crèche en septembre, lui rentrait en petite section. J'ai commencé à aller le chercher 4 soirs par semaine, à 16h30, à la sortie de l'école. Parfois, nous allions chercher L. à la crèche. Mais nous étions le plus souvent tout les deux jusqu'à ce que L. rentre à son tour à l'école. Puis B. est tombée de nouveau enceinte d'un petit garçon J. J'ai suivi toute sa grossesse, l'arrivée de ce petit bébé, j'étais aux premières loges.

Z. a aujourd'hui 6 ans 1/2, L. 4 ans et J. 2 ans. Je les ai gardé jusqu'à 1 mois avant mon terme.

Ces enfants, je les aime. Comme ni B. ni L. n'ont de famille dans le coin, c'est moi qui a été leur famille toutes ses années.

Ils m'appelaient la nuit pour venir garder les enfants quand L. faisait une crise d'asthme et qu'il fallait l'emmener à l'hopital, quand la maman a repris ses études et qu'elle n'était pas là 3 soirs par semaine je restais jusqu'au coucher des enfants et leur faisait le câlin du soir...

Maintenant, c'est fini, je ne les reverrai pas avant au moins un an.

J'ai la gorge qui se serre et les larmes qui me montent aux yeux.

Mais je sais que l'on se dit juste au revoir. Avec B. et L. nous sommes devenus amis, ils savent à quel point les enfants comptent pour moi et inversement. Nous nous donnerons des nouvelles régulièrement jusqu'à leur retour.

Mais qu'est-ce que je les aime!

vendredi 1 juillet 2011

Après la culotte jetable, le string en papier

Pour mes 25 ans, ma mère et ma soeur m'ont offert un soin dans un spa. Elles se sont dit qu'après la grossesse, j'apprécierai qu'on prenne soin de moi.

Et elles avaient raison!!!



13h30: Arrivée au spa situé à deux pas de chez moi. J'ai laissé BébéPotam avec son papa et un biberon de lait laborieusement tiré. Encore une baisse de lactation, à cause de la chaleur peut-être? Si ça continu je commanderai le "coup de pouce allaitement" de Néobulle recommandé par Maman Sur Terre.

A l'accueil, le patron me donne une serviette, une paire de tong et me demande de choisir la couleur de mon paréo. J'en ai choisi un joli violet. Puis la stagiaire m'accueille et me montre les casiers où je dois laisser mes affaires et les douches/vestiaires. J'ai le choix entre mettre un maillot de bain sous la paréo ou pas. Je choisi de la garder et de le garnir de coussinets d'allaitement. Et j'ai bien fais, parce qu'avec la chaleur le lait n'a pas arrêté de couler. 

Je suis seule dans le spa, j'ai le hammam et le sauna pour moi seule. Mais je n'irai pas dans le sauna, mes problèmes veineux me l'interdises.

 Hop, j'entre dans la hammam. Quelle chaleur, j'ai cru étouffer et ne jamais pouvoir respirer!! Mais ça ne dure pas, dès que la sudation commence je me sens mieux. Lumière tamisée, ciel étoilé, huiles essentielles, le quart d'heure est passé très rapidement!

Voilà déjà l'heure d'enfiler le string en papier du massage des jambes, pieds, fesses et dos. J'ai adoré me faire masser les fesses! Si je vous jure!! Et les pieds c'était encore meilleur!!!

Après 30 minutes de massage, à moitié assoupie, de la bave aux commissures des lèvres je suis vannée. Une vraie et bonne fatigue! Je suis détendue et profite du délicieux thé chaud qui m'attend dans l'espace détente.

Mais il est quand même l'heure de rentrer, hop, une douche et je rentre retrouver mes deux amours.

Il est certain que je retournerai, pour un gommage Asie surement. Gommage à l'huile de sésame et au riz.

Encore un grand merci à ma maman et à ma soeur adorée!

lundi 27 juin 2011

Régime régime!!!

Voilà plus de deux mois que BébéPotam est né.
Et je n'ai toujours pas perdu plus qu'à la sortie de la maternité!!

Je l'avoue, je suis une grande grignoteuse, je peux m'enfiler une tablette de chocolat comme ça, ni vu ni connu. C'est un comportement contre lequel je lutte depuis des années. La nourriture est devenue un refuge, un remède contre l'angoisse au moment du divorce de mes parents. J'étais en quatrième, j'ai pris 20 kilos d'un coup... A moi l'obésité et les railleries qui vont avec.

En terminale, j'ai décidé de me prendre en main pour perdre du poids. Mais seule j'ai dérapé, suis allée dans l'excès, vers l'anorexie.

En me mettant en couple avec PapaPotam, j'ai retrouvé un peu d'équilibre dans ma vie et dans mon assiette aussi.
J'avais stabilisé mon poids, et même un peu repris, j'avais quelques formes mais le tout était assez harmonieux.

Mais pendant la grossesse je me suis lâchée! Et beaucoup trop, j'ai pris un peu plus de 25 kilos!
A quoi se rajoute 7 kilos, les traîtres, pris les deux années de mon master!

Ce qui fait donc 17 kilos à perdre pour retrouver mon poids de forme et 24 kilos pour atteindre mon poids idéal (à mes yeux) !

Aujourd'hui, j'ai donc décidé d'équilibrer mon alimentation et d'y enlever tout ce qui n'est pas "nécessaire".

Habituellement je suis suivie par une nutritionniste, mais allez savoir pourquoi, je veux perdre un peu avant d'y retourner...

J'espère tenir cette bonne résolution sur le long terme, je sais par avance que cela va être une sacré épreuve.


dimanche 26 juin 2011

Ma belle-mère et moi

Au début, entre elle et moi c'était tendu... Déjà parce qu'entre elle et PapaPotam, les relations étaient devenues difficiles à cause de sombres histoires d'argent (il n'avait aucune aide financière de la part de ses parents pour l'aider à financer ses études alors que sa soeur avait un gros chèque tous les mois).

Mais surtout parce que je devenais sa concurrente! PapaPotam a eu le malheur de dire une fois, à table chez ses parents, qu'il préférait la manière dont moi je cuisinais le poisson. Attention! Incident diplomatique!! Sa mère lui a rétorqué froidement un "Rien ne t'oblige à rester".
Elle est très mais alors très susceptible!

Mais pas que. Lunatique aussi.

On ne sait jamais quand on va la voir si elle va être de bonne humeur ou de mauvaise humeur. Et quand je dis mauvais humeur je veux dire faire la tête. Quand un truc ne vas pas, c'est tout le monde qui en prend pour son grade!

A contrario, quand elle est de bonne humeur c'est quelqu'un de très sympathique et de très agréable.

Il faut sans cesse jongler entre les deux phases de son comportement et ça c'est fatiguant!

Elle m'a vraiment déçue la première fois qu'elle a vu BébéPotam. C'était chez nous, deux jours après que je sois rentrée de la maternité. Elle l'a à peine regardé. Tirait une de ces tête, à tous les coups elle s'était encore disputée avec son ex-mari (mon beau-père donc...).
Elle était assisse sur la canapé, à ne pas lever les yeux de sa tasse de thé. Glaçant...

BébéPotam a du sentir la tension ce jour là, il ne voulait pas rester dans son berceau, ne cessait pas de pleurer. PapaPotam le prend dans les bras pour le rassurer, c'est alors qu'elle lui a méchamment dit "Tu ne vas quand même pas le prendre à chaque fois qu'il pleure!!" Nous, bredouilles "Ben heu si??"

Par la suite j'ai eu peur qu'elle s'immisce dans notre façon d'élever notre fils. Mais en fait il n'en ait rien.

Pas de concurrence entre nous pour savoir qui est la meilleure maman. Elle tient bien sa place de grand-mère. Nous sommes passés hier à la mercerie où elle travaille. Elle a ameuté toutes ses collègues pour qu'elles viennent voir son "magnifique petit-fils-et-t'as-vu-il-tient-sa-tête-et-regarde-il-fait-des-sourires-il-ressemble-à-mon-fils-plus-tard-il-sera-polytechnicien".

C'est une bonne grand-mère et ça s'en suis ravie, j'espère juste que mon fils n'aura jamais à faire à "la reine des glaces" (surnom trouvé par ses enfants pour parler d'elle quand elle est plus froide tu meurs).

Plus tard j'écrirai un billet sur sa mère à elle, la grand-mère de PapaPotam. Si je vous jure je suis tombée dans une bien belle famille...

mercredi 22 juin 2011

Thèse et déconvenues...

En ce moment, la thèse est bien la seule chose qui m'obsède, et depuis que je l'envisage, les insomnies sont revenues... (je suis une grande anxieuse)

J'ai donc vu ma future éventuelle directrice de thèse lundi. Je me suis rendue motivée à bloc, j'en suis repartie, comment dire, perplexe.

Elle n'a a priori pas d'objections à mon inscription en thèse, sauf que voilà, j'ai un bébé. Et pour elle, bébé et études ce n'est pas compatible! Je savais bien qu'un jour ou l'autre j'aurai le droit à une remarque sur mon choix de fonder une famille avant la fin des études, mais pas que ça viendrait d'une femme!!!

J 'entend encore résonner cette petite phrase: "Normalement les enfants on les fait après la thèse".

Je ne savais pas qu'il existait une norme en cette matière! Ce n'est pas parce que ELLE a fait ses enfants après, à un âge plus avancé, que tout le monde doit faire pareil!

C'est la première fois qu'on porte un jugement sur mon choix de vie, je ne m'attendais vraiment pas à ça de sa part, pourtant je  la connais depuis plusieurs années, c'est elle qui a encadré mon mémoire et le feeling passait très bien. J'avoue que je suis déçue.

Mais je vais lui montrer que j'assume pleinement mes choix, mon fils n'est pas un "accident", il était désiré. Je serais thésarde et maman!!! (non mais!!)

dimanche 19 juin 2011

Les choses s'arrangent

Il y a peu je me disais complétement paumée par rapport à mon destin universitaire.

Jeudi, dans un geste de désespoir, et sans trop y croire, j'ai envoyé un mail à mon ancienne directrice de mémoire pour savoir si cette année, elle pouvait encadrer ma thèse. Réponse vendredi, elle passe son HDR (habilitation à diriger des recherches) au premier semestre 2011. Je vois avec elle demain si mon inscription est possible.

Je suis ravie, j'ai bossé tout le week-end sur un sujet de thèse à lui présenter.
J'espère que ça lui conviendra parce que je dois déposer le dossier d'inscription vendredi dernier délai!
(et il faut que j'aille le retirer et le compléter avant mon rdv... ça va être chaud!!)

Restes plusieurs petits détails à régler... J'ai toujours pas de mode de garde pour BébéPotam. Et je ne sais pas comment je vais pourvoir payer les frais d'inscription ni même comment nous allons faire financièrement...

Nous prendrons les problèmes comme ils viendront, les uns après les autres et on y arrivera bien, comme toujours!

vendredi 17 juin 2011

Quelle est ma légitimité?

J'ai commencé à écrire il y a peu. Paralysée par ma timidité et un manque de confiance en moi flagrant. Qu'est-ce que j'allais écrire d'intéressant sur moi, sur ma vie?
J'ai un quotidien fort banal, ensoleillé par les babillages et les sourires de BébéPotam.

Pourtant j'ai sauté le pas et créé ce blog.

Mais voilà, en lisant les différents articles sur la blogosphère et en allant sur twitter, les questions reviennent, mais d'un ordre nouveau : beaucoup mamans vivent l'enfer pour avoir un enfant, d'autres ont eu le malheur de vivre des fausses couches.

Pour moi, il n'en a rien été de cela.

Seulement deux cycles après l'arrêt de la pilule, je suis tombée enceinte, et ceux malgré des ovaires polykystiques. Pourtant j'avais tellement peur que ça ne fonctionne pas vu mon passif hormonal...

Pas de fausse couche, aucune, c'était ma plus grande peur. Peur qui m'a empêché d'avoir plaisir à être enceinte. J'avais peur qu'il s'en aille, que mon ventre ne soit pas assez accueillant. Alors j'avais décidé de ne pas m'attacher à lui, juste au cas où. Mais ce magnifique bébé est resté et à profité de son séjour pour naître grand et beau.

Cela n'a pas été un chemin de croix pour moi, je n'ai pas souffert de ne pas voir arriver l'enfant, je n'ai pas eu besoin d'aide pour le concevoir, je n'ai pas eu à faire le deuil d'un si petit être.

Alors ai-je vraiment ma place?


jeudi 16 juin 2011

Je suis paumée...

Voilà, je ne sais pas quoi faire en septembre...

Doctorat?

Pas eu le temps de chercher un directeur de thèse cette année, une grossesse, ça occupe!
Il y a bien ma directrice de mémoire à condition qu'elle soit habilitée cette année à encadrer des thèses.
En plus, je n'ai pas beaucoup lu et écrit. Et ma pratique plastique n'avance pas, dur de bosser avec un bébé pendu au sein toute la journée...

Licence ou Master 1 de socio?

Tout dépend si j'ai une validation me permettant l'accès au M1.

Et faut trouver un mode de garde, et tirer mon lait...

Mais si je me lance là dedans, ça veut dire que du coup je n'ai pas de temps pour ma pratique donc ça remet encore à plus loin mon doctorat...

Et je n'ai toujours pas de place en crèche!

Galère...


lundi 13 juin 2011

Un quart de siècle

Hier, j'ai eu 25 ans.

Pourtant, 24, ça me convenait parfaitement! Alors j'ai décidé d'arrêter de compter, j'aurai 24 ans toute ma vie.

J'ai aimé avoir 24 ans.

C'est l'année où, je pense, j'ai été le plus épanouie dans ma vie.
C'est l'année de l'obtention de mon Master, mention très bien, une grande fierté pour moi.
C'est l'année où  l'on a fêté nos 5 ans avec l'homme de ma vie.
Mais c'est surtout l'année où mon fils, la chair de ma chair est venue au monde.

Mes 24 ans, je les ai aimé, mois après mois à contempler mon ventre s'arrondir, à imaginer ce bébé que j'aimais déjà tant.

Peut-être que dans un an, mon année préférée sera celle de mes 25 ans, première année de vie de BébéPotam...


samedi 11 juin 2011

Le bébé insomniaque

Voilà, depuis une semaine, BébéPotam pleure tout le temps. Cela à commencé dimanche dernier dans la soirée et on a mis ça sur le dos du gros orage.

Le problème, c'est que l'orage s'est calmé, mais pas BébéPotam...

Il était pourtant devenu un bébé cool, à dormir 5 heures d'affilées la nuit, à s'endormir comme il s'était réveillé, en gazouillant. Il jouait sur son tapis d'éveil, nous adressant de grands sourires.

Mais voilà, les coliques sont réapparues, et bien plus fortes qu'avant, et cela s'entend, BébéPotam hurle de douleur,  rien n'y fait, si ce n'est le sein de sa mamam Potam.

Aujourd'hui, harcelée fatiguée par les pleurs incessants, j'ai craqué.


Non je n'ai pas mis mon fils au congélateur bien sur!
J'ai juste eu besoin d'une pause.

Je l'ai lâchement laissé pleurer dans la chambre, porte fermée, mon ipod sur les oreilles. J'ai pris le temps de me détendre en buvant un cappuccino au salon, faisant abstraction de ses cris, pour mieux revenir à lui et lui offrir mon attention et mon sein.




J'espère que cette mauvaise période va vite passer que je retrouve mon BébéPotam souriant que j'aime tant...

vendredi 10 juin 2011

Comment le cododo s'est immiscé chez nous

Comme beaucoup de jeunes parents, nous avions au début pleins de principes que l'on était sur de tenir une fois BébéPotam arrivé. On s'était toujours dit que jamais oh grand jamais nos enfants dormiront avec nous dans NOTRE chambre parentale.

Dès la maternité, j'ai pris BébéPotam avec moi dans le lit. J'étais fatiguée, lui pleurait beaucoup, on s'est arrangé comme ça et ça nous a plu. Visiblement, ce n'était pas la politique de la maternité, les sages-femmes m'avouant qu'elles n'avaient rien contre le cododo, au contraire, mais n'avaient pas le droit d'encourager les mères dans cette direction...

Retour à la maison, enfin dans notre appartement de 47m2, qui ne comporte qu'une seule chambre. Nous attendions une occasion professionnelle pour déménager qui n'est finalement pas venue.
BébéPotam a bien un couffin tout près de notre lit mais a refusé d'y dormir les premières semaines de vie. C'est assez naturellement qu'il s'est retrouvé à dormir entre son papa et moi, avec un peu d'appréhension au départ... et si on l'écrasait?

Le cododo s'est avéré être la solution pour maintenir une lactation efficace, je donne le sein à BébéPotam sans vraiment me réveiller, lui contre moi, en ventre à ventre.

Mais le cododo est aussi le secret pour des nuits pas trop pourries! BébéPotam a 7 semaines aujourd'hui, souffre de coliques et ne fait absolument pas ses nuits. Mais, ainsi contre moi, on se lève bien moins souvent que les quelques fois où il a dormi dans son couffin! Et c'est une sacré organisation quand il y passe la nuit... Tétée à 23h, ensuite il faut bien 1/2 heure pour le bercer et l'endormir, puis il se réveille 2h30 plus tard avec 15 minutes de tétées à un sein, puis changement de couche, puis encore tétée  à l'autre sein puis encore le bercer... ça toutes les 2h30 en sachant que ça nous prend 1h à chaque fois!!!

Le cododo, je pensais ne jamais y avoir recours mais finalement j'y suis accro! 


jeudi 9 juin 2011

Pourtant, tout avait bien commencé... (Récit de mon accouchement)

Samedi 16 avril, à 10 jours de terme, je suis bien décidée à accoucher. Je monte et descend les escaliers, trottine, me fatigue... J'ai décidé qu'il était temps que Bébé Potam pointe le bout de son nez surtout que l'on m'a prévu un gros bébé, et plus il reste au chaud, plus il grossit!

En rentrant chez moi le soir je passe au supermarché m'acheter pleins de trucs épicés pour le diner, quand j'ai décidé quelque chose, rien ne me fait changer d'avis. Quelques contractions en me couchant le soir qui se calment rapidement. Bon, ce n'est pas l'heure, je décide de dormir, je sens que cela va m' être utile dans les heures qui suivent...

Dimanche 17, il est 7 heures, je suis réveillée par des contractions. Je me lève et décide de laisser Papa Potam dormir. Au salon, je roule le tapis ( on ne sait jamais), je pousse la table basse, m'installe des coussins au sol et prend mon petit déjeuner en me regardant un dvd (4 Mariages et un Enterrement, film que j'adore).

9 heures, Papa Potam se lève et me trouve ainsi au salon. Il comprend aussitôt ce qui l'attend... Les contractions deviennent de plus en plus longues et douloureuses, on attend 11 heures pour appeler l'ambulance qui arrive tout de suite. Bonne surprise, c'est une amie qui est de permanence! Nous discutons pendant le trajet, alors que depuis son arrivée, je n'ai pas ressenti de contractions...
Arrivée à la maternité, autre bonne surprise, c'est la sage-femme avec qui j'ai fait la préparation à l'accouchement qui m'accueille et m'examine. Je suis à 3, c'est bon, le travail a commencé.
Je monte en salle de naissance "nature" ne voulant pas de péridurale. Nouveau toucher, je suis à 4, je jubile!

Jusqu'à 14 heures, on nous laisse Papa Potam et moi, je gère bien mes contractions, je suis motivée, certaine que tout ira vite et bien. Arrive l'heure du toucher, toutes les 2 heures en salle naissance.Mon col n'a pas bougé, stagnation totale... Je prend un bain, marche, fait du ballon pour que bébé qui est haut appuie un peu plus sur le col. A 16 heures je suis à 5, on décide de continuer comme ça.

C'est à 18 heures, au moment du nouveau toucher que tout se complique, je ne suis qu'à 5! Quelle démotivation... La sage-femme prend conseil auprès de l’obstétricien et il est décidé, avec mon accord de percer la poche des eaux. On me laisse le temps de me faire à cette idée, de me préparer une salle, de souffler et je change de salle de naissance pour une dite "classique".

Trop déçue, je ne supporte plus les contractions que je gérais jusque là. L' anesthésiste arrive vite, il est l'heure du changement d'équipe (20 heures), je ne sais plus ce qui se passe, je suis confuse, fatiguée.

La sage-femme qui prend le relais m'annonce que Bébé Potam et mal positionné, son dos contre ma colonne, chose que n'avais pas vu l'étudiante sage-femme jusque là. Puis elle perce la poche des eaux, j'ai mal, la péridurale n'est pas assez dosée pour moi, on fait appelle à l'infirmière anesthésiste qui réajuste la dose et me donne en plus de la morphine.

Après, je ne me souviens plus très bien, je sais que la sage-femme a tenté de me faire adopter différentes positions pour faire bouger le bébé. Je suis totalement shootée par la péridurale, Papa Potam se réveille toutes les 15 minutes pour me réinjecter la dose. J'ai soif, j'ai de la fièvre, la nuit passe comme ça.

Vers 3 heures du matin la sage-femme m'indique que ça va être le moment. Tout est installé, elle se prépare, mets sa blouse, et c'est parti!

La péridurale n'agit plus mais je dois pousser. Je ne sais pas combien de temps ceala a duré, tout ce que je sais c'est que j'ai atrocement souffert,  j'ai oublié l'existence de Papa Potam, n'aie pas vu entrer l'équipe chargée de récupérer le sang de cordon...

4 heures 17, le 18 avril 2011, mon fils est né. Il est posé sur mon ventre. Je lui offre mon sein et nous restons là, tout les trois, à moitié endormis, sans encore bien se rendre compte qu'une nouvelle vie s'offre à nous...

mercredi 8 juin 2011

Commençons par le commencement

Aujourd'hui, je suis maman. Et cela depuis 7 semaines. Tout au long de ma grossesse, j'ai lu des blogs de futures mamans, mais comme ça, sans plus d'implication.

L'implication, c'est ce qu'il m'a manqué pendant les 9 mois où Bébé Potam était au creux de moi. Je ne voulais pas tomber dans le cliché de la future maman shootée aux hormones, j'ai restreint mon plaisir à être enceinte. Je le regrette amèrement.

J'ai compris que j'étais heureuse enceinte en croisant de gros ventres ronds chez la sage-femme chez qui je fais la rééducation. Je n'ai pas été suivie par une sage-femme mais par ma gynéco, cela par manque d'information. Attendre 2 heures dans un cabinet sans âme pour une consultation de 15 minutes avec un toucher expéditif, ça n'aide pas...

Alors maintenant que Bébé Potam est là je veux en profiter, je veux partager, je veux être une mère folle de son fils. 
Je pratique le cododo, le porte en écharpe contre mon coeur, adore lui donner le sein. J'ai même décidé de ne pas reprendre mes études cette année pour profiter de lui un maximum, pour vivre un allaitement long, même si je sais que cela ne rattrapera jamais cette grossesse "gâchée"...