lundi 27 juin 2011

Régime régime!!!

Voilà plus de deux mois que BébéPotam est né.
Et je n'ai toujours pas perdu plus qu'à la sortie de la maternité!!

Je l'avoue, je suis une grande grignoteuse, je peux m'enfiler une tablette de chocolat comme ça, ni vu ni connu. C'est un comportement contre lequel je lutte depuis des années. La nourriture est devenue un refuge, un remède contre l'angoisse au moment du divorce de mes parents. J'étais en quatrième, j'ai pris 20 kilos d'un coup... A moi l'obésité et les railleries qui vont avec.

En terminale, j'ai décidé de me prendre en main pour perdre du poids. Mais seule j'ai dérapé, suis allée dans l'excès, vers l'anorexie.

En me mettant en couple avec PapaPotam, j'ai retrouvé un peu d'équilibre dans ma vie et dans mon assiette aussi.
J'avais stabilisé mon poids, et même un peu repris, j'avais quelques formes mais le tout était assez harmonieux.

Mais pendant la grossesse je me suis lâchée! Et beaucoup trop, j'ai pris un peu plus de 25 kilos!
A quoi se rajoute 7 kilos, les traîtres, pris les deux années de mon master!

Ce qui fait donc 17 kilos à perdre pour retrouver mon poids de forme et 24 kilos pour atteindre mon poids idéal (à mes yeux) !

Aujourd'hui, j'ai donc décidé d'équilibrer mon alimentation et d'y enlever tout ce qui n'est pas "nécessaire".

Habituellement je suis suivie par une nutritionniste, mais allez savoir pourquoi, je veux perdre un peu avant d'y retourner...

J'espère tenir cette bonne résolution sur le long terme, je sais par avance que cela va être une sacré épreuve.


dimanche 26 juin 2011

Ma belle-mère et moi

Au début, entre elle et moi c'était tendu... Déjà parce qu'entre elle et PapaPotam, les relations étaient devenues difficiles à cause de sombres histoires d'argent (il n'avait aucune aide financière de la part de ses parents pour l'aider à financer ses études alors que sa soeur avait un gros chèque tous les mois).

Mais surtout parce que je devenais sa concurrente! PapaPotam a eu le malheur de dire une fois, à table chez ses parents, qu'il préférait la manière dont moi je cuisinais le poisson. Attention! Incident diplomatique!! Sa mère lui a rétorqué froidement un "Rien ne t'oblige à rester".
Elle est très mais alors très susceptible!

Mais pas que. Lunatique aussi.

On ne sait jamais quand on va la voir si elle va être de bonne humeur ou de mauvaise humeur. Et quand je dis mauvais humeur je veux dire faire la tête. Quand un truc ne vas pas, c'est tout le monde qui en prend pour son grade!

A contrario, quand elle est de bonne humeur c'est quelqu'un de très sympathique et de très agréable.

Il faut sans cesse jongler entre les deux phases de son comportement et ça c'est fatiguant!

Elle m'a vraiment déçue la première fois qu'elle a vu BébéPotam. C'était chez nous, deux jours après que je sois rentrée de la maternité. Elle l'a à peine regardé. Tirait une de ces tête, à tous les coups elle s'était encore disputée avec son ex-mari (mon beau-père donc...).
Elle était assisse sur la canapé, à ne pas lever les yeux de sa tasse de thé. Glaçant...

BébéPotam a du sentir la tension ce jour là, il ne voulait pas rester dans son berceau, ne cessait pas de pleurer. PapaPotam le prend dans les bras pour le rassurer, c'est alors qu'elle lui a méchamment dit "Tu ne vas quand même pas le prendre à chaque fois qu'il pleure!!" Nous, bredouilles "Ben heu si??"

Par la suite j'ai eu peur qu'elle s'immisce dans notre façon d'élever notre fils. Mais en fait il n'en ait rien.

Pas de concurrence entre nous pour savoir qui est la meilleure maman. Elle tient bien sa place de grand-mère. Nous sommes passés hier à la mercerie où elle travaille. Elle a ameuté toutes ses collègues pour qu'elles viennent voir son "magnifique petit-fils-et-t'as-vu-il-tient-sa-tête-et-regarde-il-fait-des-sourires-il-ressemble-à-mon-fils-plus-tard-il-sera-polytechnicien".

C'est une bonne grand-mère et ça s'en suis ravie, j'espère juste que mon fils n'aura jamais à faire à "la reine des glaces" (surnom trouvé par ses enfants pour parler d'elle quand elle est plus froide tu meurs).

Plus tard j'écrirai un billet sur sa mère à elle, la grand-mère de PapaPotam. Si je vous jure je suis tombée dans une bien belle famille...

mercredi 22 juin 2011

Thèse et déconvenues...

En ce moment, la thèse est bien la seule chose qui m'obsède, et depuis que je l'envisage, les insomnies sont revenues... (je suis une grande anxieuse)

J'ai donc vu ma future éventuelle directrice de thèse lundi. Je me suis rendue motivée à bloc, j'en suis repartie, comment dire, perplexe.

Elle n'a a priori pas d'objections à mon inscription en thèse, sauf que voilà, j'ai un bébé. Et pour elle, bébé et études ce n'est pas compatible! Je savais bien qu'un jour ou l'autre j'aurai le droit à une remarque sur mon choix de fonder une famille avant la fin des études, mais pas que ça viendrait d'une femme!!!

J 'entend encore résonner cette petite phrase: "Normalement les enfants on les fait après la thèse".

Je ne savais pas qu'il existait une norme en cette matière! Ce n'est pas parce que ELLE a fait ses enfants après, à un âge plus avancé, que tout le monde doit faire pareil!

C'est la première fois qu'on porte un jugement sur mon choix de vie, je ne m'attendais vraiment pas à ça de sa part, pourtant je  la connais depuis plusieurs années, c'est elle qui a encadré mon mémoire et le feeling passait très bien. J'avoue que je suis déçue.

Mais je vais lui montrer que j'assume pleinement mes choix, mon fils n'est pas un "accident", il était désiré. Je serais thésarde et maman!!! (non mais!!)

dimanche 19 juin 2011

Les choses s'arrangent

Il y a peu je me disais complétement paumée par rapport à mon destin universitaire.

Jeudi, dans un geste de désespoir, et sans trop y croire, j'ai envoyé un mail à mon ancienne directrice de mémoire pour savoir si cette année, elle pouvait encadrer ma thèse. Réponse vendredi, elle passe son HDR (habilitation à diriger des recherches) au premier semestre 2011. Je vois avec elle demain si mon inscription est possible.

Je suis ravie, j'ai bossé tout le week-end sur un sujet de thèse à lui présenter.
J'espère que ça lui conviendra parce que je dois déposer le dossier d'inscription vendredi dernier délai!
(et il faut que j'aille le retirer et le compléter avant mon rdv... ça va être chaud!!)

Restes plusieurs petits détails à régler... J'ai toujours pas de mode de garde pour BébéPotam. Et je ne sais pas comment je vais pourvoir payer les frais d'inscription ni même comment nous allons faire financièrement...

Nous prendrons les problèmes comme ils viendront, les uns après les autres et on y arrivera bien, comme toujours!

vendredi 17 juin 2011

Quelle est ma légitimité?

J'ai commencé à écrire il y a peu. Paralysée par ma timidité et un manque de confiance en moi flagrant. Qu'est-ce que j'allais écrire d'intéressant sur moi, sur ma vie?
J'ai un quotidien fort banal, ensoleillé par les babillages et les sourires de BébéPotam.

Pourtant j'ai sauté le pas et créé ce blog.

Mais voilà, en lisant les différents articles sur la blogosphère et en allant sur twitter, les questions reviennent, mais d'un ordre nouveau : beaucoup mamans vivent l'enfer pour avoir un enfant, d'autres ont eu le malheur de vivre des fausses couches.

Pour moi, il n'en a rien été de cela.

Seulement deux cycles après l'arrêt de la pilule, je suis tombée enceinte, et ceux malgré des ovaires polykystiques. Pourtant j'avais tellement peur que ça ne fonctionne pas vu mon passif hormonal...

Pas de fausse couche, aucune, c'était ma plus grande peur. Peur qui m'a empêché d'avoir plaisir à être enceinte. J'avais peur qu'il s'en aille, que mon ventre ne soit pas assez accueillant. Alors j'avais décidé de ne pas m'attacher à lui, juste au cas où. Mais ce magnifique bébé est resté et à profité de son séjour pour naître grand et beau.

Cela n'a pas été un chemin de croix pour moi, je n'ai pas souffert de ne pas voir arriver l'enfant, je n'ai pas eu besoin d'aide pour le concevoir, je n'ai pas eu à faire le deuil d'un si petit être.

Alors ai-je vraiment ma place?


jeudi 16 juin 2011

Je suis paumée...

Voilà, je ne sais pas quoi faire en septembre...

Doctorat?

Pas eu le temps de chercher un directeur de thèse cette année, une grossesse, ça occupe!
Il y a bien ma directrice de mémoire à condition qu'elle soit habilitée cette année à encadrer des thèses.
En plus, je n'ai pas beaucoup lu et écrit. Et ma pratique plastique n'avance pas, dur de bosser avec un bébé pendu au sein toute la journée...

Licence ou Master 1 de socio?

Tout dépend si j'ai une validation me permettant l'accès au M1.

Et faut trouver un mode de garde, et tirer mon lait...

Mais si je me lance là dedans, ça veut dire que du coup je n'ai pas de temps pour ma pratique donc ça remet encore à plus loin mon doctorat...

Et je n'ai toujours pas de place en crèche!

Galère...


lundi 13 juin 2011

Un quart de siècle

Hier, j'ai eu 25 ans.

Pourtant, 24, ça me convenait parfaitement! Alors j'ai décidé d'arrêter de compter, j'aurai 24 ans toute ma vie.

J'ai aimé avoir 24 ans.

C'est l'année où, je pense, j'ai été le plus épanouie dans ma vie.
C'est l'année de l'obtention de mon Master, mention très bien, une grande fierté pour moi.
C'est l'année où  l'on a fêté nos 5 ans avec l'homme de ma vie.
Mais c'est surtout l'année où mon fils, la chair de ma chair est venue au monde.

Mes 24 ans, je les ai aimé, mois après mois à contempler mon ventre s'arrondir, à imaginer ce bébé que j'aimais déjà tant.

Peut-être que dans un an, mon année préférée sera celle de mes 25 ans, première année de vie de BébéPotam...


samedi 11 juin 2011

Le bébé insomniaque

Voilà, depuis une semaine, BébéPotam pleure tout le temps. Cela à commencé dimanche dernier dans la soirée et on a mis ça sur le dos du gros orage.

Le problème, c'est que l'orage s'est calmé, mais pas BébéPotam...

Il était pourtant devenu un bébé cool, à dormir 5 heures d'affilées la nuit, à s'endormir comme il s'était réveillé, en gazouillant. Il jouait sur son tapis d'éveil, nous adressant de grands sourires.

Mais voilà, les coliques sont réapparues, et bien plus fortes qu'avant, et cela s'entend, BébéPotam hurle de douleur,  rien n'y fait, si ce n'est le sein de sa mamam Potam.

Aujourd'hui, harcelée fatiguée par les pleurs incessants, j'ai craqué.


Non je n'ai pas mis mon fils au congélateur bien sur!
J'ai juste eu besoin d'une pause.

Je l'ai lâchement laissé pleurer dans la chambre, porte fermée, mon ipod sur les oreilles. J'ai pris le temps de me détendre en buvant un cappuccino au salon, faisant abstraction de ses cris, pour mieux revenir à lui et lui offrir mon attention et mon sein.




J'espère que cette mauvaise période va vite passer que je retrouve mon BébéPotam souriant que j'aime tant...

vendredi 10 juin 2011

Comment le cododo s'est immiscé chez nous

Comme beaucoup de jeunes parents, nous avions au début pleins de principes que l'on était sur de tenir une fois BébéPotam arrivé. On s'était toujours dit que jamais oh grand jamais nos enfants dormiront avec nous dans NOTRE chambre parentale.

Dès la maternité, j'ai pris BébéPotam avec moi dans le lit. J'étais fatiguée, lui pleurait beaucoup, on s'est arrangé comme ça et ça nous a plu. Visiblement, ce n'était pas la politique de la maternité, les sages-femmes m'avouant qu'elles n'avaient rien contre le cododo, au contraire, mais n'avaient pas le droit d'encourager les mères dans cette direction...

Retour à la maison, enfin dans notre appartement de 47m2, qui ne comporte qu'une seule chambre. Nous attendions une occasion professionnelle pour déménager qui n'est finalement pas venue.
BébéPotam a bien un couffin tout près de notre lit mais a refusé d'y dormir les premières semaines de vie. C'est assez naturellement qu'il s'est retrouvé à dormir entre son papa et moi, avec un peu d'appréhension au départ... et si on l'écrasait?

Le cododo s'est avéré être la solution pour maintenir une lactation efficace, je donne le sein à BébéPotam sans vraiment me réveiller, lui contre moi, en ventre à ventre.

Mais le cododo est aussi le secret pour des nuits pas trop pourries! BébéPotam a 7 semaines aujourd'hui, souffre de coliques et ne fait absolument pas ses nuits. Mais, ainsi contre moi, on se lève bien moins souvent que les quelques fois où il a dormi dans son couffin! Et c'est une sacré organisation quand il y passe la nuit... Tétée à 23h, ensuite il faut bien 1/2 heure pour le bercer et l'endormir, puis il se réveille 2h30 plus tard avec 15 minutes de tétées à un sein, puis changement de couche, puis encore tétée  à l'autre sein puis encore le bercer... ça toutes les 2h30 en sachant que ça nous prend 1h à chaque fois!!!

Le cododo, je pensais ne jamais y avoir recours mais finalement j'y suis accro! 


jeudi 9 juin 2011

Pourtant, tout avait bien commencé... (Récit de mon accouchement)

Samedi 16 avril, à 10 jours de terme, je suis bien décidée à accoucher. Je monte et descend les escaliers, trottine, me fatigue... J'ai décidé qu'il était temps que Bébé Potam pointe le bout de son nez surtout que l'on m'a prévu un gros bébé, et plus il reste au chaud, plus il grossit!

En rentrant chez moi le soir je passe au supermarché m'acheter pleins de trucs épicés pour le diner, quand j'ai décidé quelque chose, rien ne me fait changer d'avis. Quelques contractions en me couchant le soir qui se calment rapidement. Bon, ce n'est pas l'heure, je décide de dormir, je sens que cela va m' être utile dans les heures qui suivent...

Dimanche 17, il est 7 heures, je suis réveillée par des contractions. Je me lève et décide de laisser Papa Potam dormir. Au salon, je roule le tapis ( on ne sait jamais), je pousse la table basse, m'installe des coussins au sol et prend mon petit déjeuner en me regardant un dvd (4 Mariages et un Enterrement, film que j'adore).

9 heures, Papa Potam se lève et me trouve ainsi au salon. Il comprend aussitôt ce qui l'attend... Les contractions deviennent de plus en plus longues et douloureuses, on attend 11 heures pour appeler l'ambulance qui arrive tout de suite. Bonne surprise, c'est une amie qui est de permanence! Nous discutons pendant le trajet, alors que depuis son arrivée, je n'ai pas ressenti de contractions...
Arrivée à la maternité, autre bonne surprise, c'est la sage-femme avec qui j'ai fait la préparation à l'accouchement qui m'accueille et m'examine. Je suis à 3, c'est bon, le travail a commencé.
Je monte en salle de naissance "nature" ne voulant pas de péridurale. Nouveau toucher, je suis à 4, je jubile!

Jusqu'à 14 heures, on nous laisse Papa Potam et moi, je gère bien mes contractions, je suis motivée, certaine que tout ira vite et bien. Arrive l'heure du toucher, toutes les 2 heures en salle naissance.Mon col n'a pas bougé, stagnation totale... Je prend un bain, marche, fait du ballon pour que bébé qui est haut appuie un peu plus sur le col. A 16 heures je suis à 5, on décide de continuer comme ça.

C'est à 18 heures, au moment du nouveau toucher que tout se complique, je ne suis qu'à 5! Quelle démotivation... La sage-femme prend conseil auprès de l’obstétricien et il est décidé, avec mon accord de percer la poche des eaux. On me laisse le temps de me faire à cette idée, de me préparer une salle, de souffler et je change de salle de naissance pour une dite "classique".

Trop déçue, je ne supporte plus les contractions que je gérais jusque là. L' anesthésiste arrive vite, il est l'heure du changement d'équipe (20 heures), je ne sais plus ce qui se passe, je suis confuse, fatiguée.

La sage-femme qui prend le relais m'annonce que Bébé Potam et mal positionné, son dos contre ma colonne, chose que n'avais pas vu l'étudiante sage-femme jusque là. Puis elle perce la poche des eaux, j'ai mal, la péridurale n'est pas assez dosée pour moi, on fait appelle à l'infirmière anesthésiste qui réajuste la dose et me donne en plus de la morphine.

Après, je ne me souviens plus très bien, je sais que la sage-femme a tenté de me faire adopter différentes positions pour faire bouger le bébé. Je suis totalement shootée par la péridurale, Papa Potam se réveille toutes les 15 minutes pour me réinjecter la dose. J'ai soif, j'ai de la fièvre, la nuit passe comme ça.

Vers 3 heures du matin la sage-femme m'indique que ça va être le moment. Tout est installé, elle se prépare, mets sa blouse, et c'est parti!

La péridurale n'agit plus mais je dois pousser. Je ne sais pas combien de temps ceala a duré, tout ce que je sais c'est que j'ai atrocement souffert,  j'ai oublié l'existence de Papa Potam, n'aie pas vu entrer l'équipe chargée de récupérer le sang de cordon...

4 heures 17, le 18 avril 2011, mon fils est né. Il est posé sur mon ventre. Je lui offre mon sein et nous restons là, tout les trois, à moitié endormis, sans encore bien se rendre compte qu'une nouvelle vie s'offre à nous...

mercredi 8 juin 2011

Commençons par le commencement

Aujourd'hui, je suis maman. Et cela depuis 7 semaines. Tout au long de ma grossesse, j'ai lu des blogs de futures mamans, mais comme ça, sans plus d'implication.

L'implication, c'est ce qu'il m'a manqué pendant les 9 mois où Bébé Potam était au creux de moi. Je ne voulais pas tomber dans le cliché de la future maman shootée aux hormones, j'ai restreint mon plaisir à être enceinte. Je le regrette amèrement.

J'ai compris que j'étais heureuse enceinte en croisant de gros ventres ronds chez la sage-femme chez qui je fais la rééducation. Je n'ai pas été suivie par une sage-femme mais par ma gynéco, cela par manque d'information. Attendre 2 heures dans un cabinet sans âme pour une consultation de 15 minutes avec un toucher expéditif, ça n'aide pas...

Alors maintenant que Bébé Potam est là je veux en profiter, je veux partager, je veux être une mère folle de son fils. 
Je pratique le cododo, le porte en écharpe contre mon coeur, adore lui donner le sein. J'ai même décidé de ne pas reprendre mes études cette année pour profiter de lui un maximum, pour vivre un allaitement long, même si je sais que cela ne rattrapera jamais cette grossesse "gâchée"...